Hoedic/Vannes

Publié le par Dan

C’est le dernier jour en mer. Les mouvement de la mer nous contraignent à respecter des horaires pour notre entrée dans le golfe, puis le passage de l’écluse. Pour prendre le repas de midi rien de mieux qu’une petite escale à l’île aux Moines. Quitter un mouillage encombré par fort vent n’est pas une mince affaire, lors du départ on percute un langoustier, agitation, constat, excuses, sera-t-on à l’heure à l’écluse ?


Départ de Hoëdic vers 10 heures, à la bouée Sud Méaban, il commence à pleuvoir, le vent se lève, nous nous glissons dans le golfe. 
Il nous faut tirer des bords dans le chenal. Courants, contre-courants, risées...la progression et prenante et demande de la concentration.
A midi, mouillage à l'île aux Moines. Amarrés à un coffre, nous prenons notre déjeuner,  aujourd'hui il faut finir les restes (paella plus couscous).
Le repas terminé, nous quittons le mouillage sous voile.
Lors du démarrage, l'écoute de grand voile retenue par le winch est impossible à border rapidement, le bateau s'oriente au vent de travers et démarre de façon foudroyante, impossible de modifié rapidement sa trajectoire. Nous percutons le langoustier « Krogebarz » amarré sur un corps mort proche.
Le choc de notre davier dans sa lisse de plat-bord, bâbord arrière, est violent.
C'est la consternation à notre bord tandis que du langoustier sortent des marins un peu affolés.
Nous nous amarrons à leur tableau arrière et je vais à leur rencontre pour m'excuser, évaluer la casse et remplir un constat.
Finalement plus de peur que de mal, les dégâts semblent peux importants, une planche de leur lisse de plat-bord est fendue. En ce qui nous concerne le davier est plié, rendu inutilisable.
Nous rentrons penaud au moteur.
Le vent et si violent que nous avons du mal à étaler, il faut pourtant faire vite, le délais restant pour se présenter à l'écluse avant sa fermeture est court.
Arrivée au port, les commentaires vont bon train.
Ce soir, pour nous consoler de notre mésaventure, nous mangerons une délicieuse choucroute de poison au restaurant « Le Commodore ».
Après la douce chaleur du restaurant, il est difficile de regagner le bateau froid et quelque peu humide.
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